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Influenza Aviaire : point sur la situation en France

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Au 19 janvier, la France comptait 240 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène en élevage. La situation est très évolutive avec un nombre de suspicions croissant.

Depuis le début du mois d’août, de nombreux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe conduisant les autorités sanitaires de nombreux États membres (Pays-Bas, Allemagne, Italie…) à notifier des foyers dans les élevages de volailles (dindes et poulets de chair, poules pondeuses).

Vingt-neuf pays sont aujourd’hui touchés sur l’ensemble du continent européen qui recense près de 400 foyers en élevage et 700 cas dans la faune sauvage.

Pour la France, la situation s’est aggravée depuis la détection d’un premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène le 26 novembre 2021, dans un élevage commercial de poules pondeuses dans le département du Nord (commune de WARHEM).

Le 16 décembre, un foyer de type H5N1 a été confirmé dans un élevage de canards prêts à gaver dans le Gers (commune de MANCIET). Il s’agissait du premier foyer avicole mis en évidence dans le Sud-Ouest depuis le début de ce nouvel épisode.

Depuis, le nombre de foyers et de cas confirmés en France n’a cessé de progresser : à la date du 19 janvier 2022, la France compte 240 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage dont :

  • 196 foyers en Nouvelle-Aquitaine, dont 155 dans le département 40, 40 dans le 64 et 1 dans le département 47.
  • 26 foyers en Occitanie, 3 dont 1 faune sauvage dans le département 65, 22 dans le département 32 et 1 dans le département 31.
  • 2 foyers en pays de la Loire.

De nombreuses suspicions sont en cours :

  • En Nouvelle Aquitaine : 19 suspicions dans le 40 – 4 dans le département 64,
  • En Occitanie : 9 suspicions dans le 32 – 3 dans le département 65.

La situation est actuellement très évolutive avec un nombre de suspicions au quotidien en croissance.

RAPPEL DU CIFOG

Dans ce contexte global où le virus se propage très rapidement dans la zone Sud-Ouest, le CIFOG rappelle à tous l’indispensable vigilance et l’application la plus rigoureuse des mesures sanitaires :

  • Respect absolu des mesures de biosécurité dans les élevages, les transports et dans les abattoirs.
  • Vigilance de tous les instants dans les élevages par la mise à l’abri des animaux et la surveillance accrue de leur état sanitaire.
  • Limitation maximum des visites dans les élevages afin d’éviter toute contamination extérieure y compris pour les journalistes qui souhaiteraient faire des reportages sur le terrain.
  • Les règles de biosécurité (ND des véhicules, tenues dédiées/change/douche en entrée et sortie d'élevages...) et la mise à l'abri soient strictement respectées.
  • Stopper toute intervention non essentielle en élevage.
  • Les éleveurs et détenteurs de volailles ne se rendent pas dans d'autres élevages.
  • Aucun rassemblement d'éleveurs/détenteurs de volailles/oiseaux n'ait lieu.
  • Les chasseurs n'entrent pas dans un élevage de volailles et évitent les contacts avec les éleveurs de volailles/oiseaux, le virus étant certainement déjà présent dans l'environnement.

Tout non-respect pourra conduire à des sanctions pénales ou à des retenues d'indemnisation en cas de foyer.

Il est également fortement conseillé un chaulage systématique des abords et accès aux unités de production après chaque passage de camions ou véhicule.

Toute suspicion clinique doit être signalée sans délai à un vétérinaire sanitaire. La biosécurité n'est efficace que s'il y a combinaison des différentes mesures. Le non-respect des mesures expose à des sanctions pénales et/ou administratives (indemnisation).

Le virus est dans l'environnement, il convient à tous d’être vigilant.