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Mycoagra, agriculture & mycorhizes

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Mycoagra, un projet d'étude sur la mycorhization naturelle pour sensibiliser sur la vie des sols

Le projet Mycoagra (Intérêt de la MYCOrhization dans les pratiques AGRicoles et d’Agroforesterieporté par la Chambre d’agriculture de Dordogne a été retenu dans le cadre de l’appel à projet ’’ Innovation et Partenariat’’ du Ministère de l’Agriculture.

Ce projet CASDAR (Compte d’Affectation Spécial Développement Agricole et Rural) a démarré en septembre 2016 et s'est achevé en juin 2020.

Quel est l'objectif du projet Mycoagra ?

Le projet Mycoagra a un objectif double :

  • Livrer des indicateurs sur la mycorhization à partir de deux cultures importantes en France, le maïs et le noyer
  • Sensibiliser les acteurs du monde agricole aux pratiques de conservation des sols en étudiant les itinéraires favorables aux champignons mycorhiziens

Ce projet d'études est multipartenarial puisqu'il est mené par de nombreux acteurs : des chercheurs (INRA de Dijon -UMR Agroécologie, Muséum National d’Histoire Naturelle, Institut Unilasalle), des agriculteurs innovants (réseau Base), des spécialistes de l’expérimentation (CTIFL, Station de la Noix de Creysse) et des lycéens de l’enseignement agricole (3 lycées agricoles impliqués).

Mycoagra a pour objectif de contribuer à la compétitivité des systèmes de cultures favorables à la vie des sols, au stockage du carbone, à la préservation des ressources en eau et à la diminution de l'utilisation d'intrants chimiques en agissant pour la prise en compte des symbioses endomycorhiziennes dans les pratiques agricoles.

Ce projet a pour but d'obtenir et de diffuser des indicateurs agro-écologiques, facilement accessibles par les agriculteurs, leur permettant de connaître, comprendre et intégrer tous les intérêts agronomiques des processus de mycorhization pour envisager, concevoir, tester puis déployer de nouvelles pratiques culturales favorables à la mycorhization.

Pour cela, il s'appuie sur l'étude du système noyeraie/maïs dans des systèmes de production différents (agriculture de conservation, agriculture biologique...).

Quelles conclusions tirer des premiers résultats ?

Les premiers résultats montrent que les couverts végétaux ont bien un impact majeur sur la mycorhization dans les parcelles de noyers.

Sans ces couverts, les champignons traversent des périodes critiques avec peu de racines présentes qui sont nécessaires à leur survie, ce qui entraîne leur quasi-extinction.

Le labour et les produits phytosanitaires ont également un impact négatif, détruisant les populations mycorhiziennes.

La composition du couvert végétal est très importante.

Certaines espèces ne sont pas favorables à la mycorhization (Brassicacées, Chénopodiacées) tandis que les légumineuses, comme la féverole, développent d’importants réseaux mycorhiziens diversifiés. 

En savoir plus

Dans le cadre du partage des connaissances et de la diffusion des résultats du projet Mycoagra, un site web a été développé.

Il permet d'accéder à de nombreuses informations sur le projet : état de la recherche sur les mycorhizes, des fiches techniques, des protocoles expérimentaux... 

> Accédez au site Mycoagra

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  • Les lycées Agricoles de Dordogne, de Corrèze et de l’Eure
  • Farming Communication (Société créée par Frédéric Thomas, expert Français de l’agriculture de conservation des sols et directeur de la revue TCS)

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Comment observer facilement des endomycorhizes ?

(4,25 min - 30 juin 2020 - Retrouvez toutes les étapes d'observation des endomycorhizes. Réalisation Laurence Vigier, pour la Chambre d'agriculture de Dordogne).  

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